Par l'Esprit saint que Dieu nous a donné, Dieu « verse son amour dans nos cœurs » (Romains 5.5). Mais ce n’est pas un amour pour notre consommation exclusive, l’amour de Dieu qui nous sauve et prend soin de nous. Cet amour nous saisit, nous presse vers l’autre, nous invite à aimer l’autre tout comme Jésus lui-même nous a aimés :
Que notre amour ne se limite pas à des discours et à de belles paroles, mais qu’il se traduise par des actes accomplis dans la vérité́ » [ou « en action et avec authenticité́ »]. (1 Jean 3.18)
Ce ne sont pas nos pratiques religieuses qui démontreront la présence de Jésus en nous, mais son amour manifesté dans nos actes de bonté́.
Il en est ainsi de la foi : si elle reste seule, sans se traduire en actes, elle est morte. (Jacques 2.17)
La foi n’a pas de sens si elle ne se traduit pas en actes, selon Jacques ; elle est morte. Et les actes dont il parle ne sont pas les pratiques religieuses ; il s’agit bien de pourvoir aux besoins des plus démunis. Dans l’Antiquité, les besoins physiques étaient en première ligne ; aujourd’hui (chez nous), grâce aux progrès de la médecine et des assurances publiques, les besoins d’appartenance et de sens, de santé mentale et relationnelle sont devenus plus criants.
(la suite dans L'Eglise sans les murs d'Eric Zander, page 184)
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